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Au regard du droit international, l’excision est une violation des droits de l’enfant et de la femme. C’est une atteinte à son intégrité physique et morale, à son droit à disposer de son corps et à être protégée de toutes les formes de violence.



Les pays dans lesquels se pratique l’excision ont pourtant ratifié plusieurs conventions internationales (Convention Internationale des Droits de l’Enfant, Charte africaine des droits des enfants, Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, Protocole de Maputo) qui devraient protéger les femmes de toute forme de discrimination. 



En France, un long combat judiciaire a pris racine au début des années 80 - bien après les premières législations africaines qui datent des années 50. Le combat contre le relativisime culturel a permis de prendre conscience de la gravité de ces pratiques. Depuis, une cinquantaine de procès ont eu lieu sur le territoire, jugeant une centaine de personnes, exciseuses et parents. Mais pour ces jeunes filles mutilées, comment porter plainte quand ce sont nos proches qui risquent la sanction?

Maitre Linda Weil-Curiel, avocate et  membre de la Commission pour l'abolition des mutilations sexuelles (CAMS)

Les associations

Que dit la 

loi française ?

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